Voitures électriques chinoises : les plus « sales » en matière d’environnement et de droits humains ?
C’est un fait : les voitures électriques sont nettement plus polluantes à produire que leurs homologues thermiques, ce qui plombe leur bilan écologique global, dans un cycle dit « du puits à la roue ». Mais évidemment, cela diffère grandement selon les méthodes et normes du lieu où elles sont fabriquées. C’est ce qui ressort d’une étude de l’entreprise britannique PIRC (Pensions & Investment Research Consultants) qui s’est intéressée à l’impact sur l’environnement d’une part, et au respect des droits humains dans le cycle de production et la traçabilité des matériaux d’autre part.
Européens et Américains en tête
D’après cette étude, Mercedes serait le groupe aux voitures électriques les plus « propres ». Pas de quoi fanfaronner toutefois, puisque son score moyen n’est que de 37% (27% pour le respect de l’environnement, 46% pour les droits humains et l’approvisionnement responsable). La marque allemande devance Ford avec 33%, ce dernier obtenant toutefois le meilleur score sur le second critère avec un score de 51%. Volvo complète le podium avec une moyenne de 31% (38% et 24% aux deux critères).
Viennent ensuite Stellantis (23%) et Volkswagen (23%), BMW (22%), Renault (18%), General Motors (15%) et Tesla (14%). Bref, que des marques européennes ou américaines. Japonais et Coréens viennent ensuite avec respectivement Nissan (12%) et Hyundai (11%) puis Toyota, Kia et Mitsubishi à 6% seulement.
Les Chinois : catastrophiques
Les constructeurs chinois forment tout le bas du classement. Si Geely (maison-mère de Volvo, Polestar, Lynk&Co, Lotus ou encore Smart) obtient les 6% pour faire jeu égal avec les marques précédentes, deux groupes obtiennent tout simplement la note de…0% ! Et non des moindres puisque parmi ceux-ci se trouve BYD, premier constructeur mondial de voitures électriques, présent chez nous depuis quelques mois avec trois modèles. Le second étant Chery, pas encore distribué chez nous. GAC complète le bas du classement avec 1% de moyenne seulement. De quoi ajouter de nombreuses questions éthiques quant à ces véhicules…
Gageons qu’avec les nombreux projets d’usines de batteries, mais aussi une surveillance accrue des défenseurs des droits humains, ces résultats s’amélioreront à l’avenir.