Cupra devient moins exclusive et moins sportive pour mieux se substituer à Seat
À sa création en 2019, l’objectif de Cupra était de renforcer son image jeune et sportive en se démarquant un peu plus de l’offre Seat. Une Abarth à l’espagnole en quelques sorte. Sauf que depuis, Cupra est pressentie pour se substituer purement et simplement à Seat, et revoit donc à la baisse sa sportivité et son exclusivité avec des versions édulcorées de son Ateca.
Deux nouveaux blocs au programme
Jusqu’alors proposé dans une alléchante version de 300 chevaux délicieusement joueuse, le SUV s’assagit fortement en ajoutant le 2.0 TSI de 190 ch et même le 1.5l TSI de 150 ch à son offre. Tous deux sont associés à une boîte de vitesses à 7 rapports, et aux quatre roues motrices pour le bloc 2 litres.
Deux moteurs dont on n’entrevoit pas vraiment les velléités sportives, même si le communiqué promet laconiquement qu’ils sont « conçus pour répondre aux exigences dynamiques de Cupra ». La marque préfère axer sa communication sur l’importance de ces modèles en termes commerciaux, et sur l’esthétique : « la signature de la marque se retrouve dans le design extérieur et intérieur ainsi que dans les options d'équipement, ajoutant encore plus de choix et de valeur ajoutée pour ses clients ».
Des modifications esthétiques
L’Ateca ajoute un diffuseur arrière redessiné « qui renforce l’aspect sculpté du véhicule ». Et à bord, des sièges baquets, un volant Cupra Supersport, des inserts de portes spécifiques et des surpiqûres cuivrées. De quoi justifier les 4.670€ de supplément par rapport à un Seat Ateca FR avec le même moteur de 150 ch (mais en boite manuelle) ? Les prix débutent à 44 580 € et 49 640 € respectivement.
Notons encore que l’Ateca n’est pas la première Cupra à adopter des motorisations plus conventionnelles puisque les Leon et Formentor sont déjà proposées avec les mêmes moteurs, et même en diesel de 150 chevaux.