ESSAI Mini Cooper SE: même en électrique, elle reste au top

il y a 4 ans

Timidement testée sur la 3e génération entre 2009 et 2010, c'est 10 ans plus tard, avec la 4e génération, que la Mini électrique arrive enfin véritablement sur le marché. Juste à temps pour affronter une nouvelle rivale, la Honda e.

À première vue, rien ne distingue une Mini Cooper SE (avec un E pour électrique, évidemment) d'une Cooper S classique. Tout est dans les détails : une calandre spécifique fermée, des jantes aérodynamiques, une trappe de rechargement plutôt qu'une trappe à essence, et quelques touches de jaune sur la carrosserie et dans l'habitacle. C'est tout. Mini se range donc du côté des constructeurs qui déclinent un modèle normal, comme Peugeot avec la 208 par exemple, plutôt que parmi ceux qui développent des modèles spécifiques revendiquant haut et fort leur spécificité électrique, comme la Renault Zoé. Du coup, l'habitacle de la Mini est lui aussi très familier, avec ce grand écran central dans un espace rond, ce petit écran au-dessus du volant et des commandes tout ce qu'il y a de classique. Une Mini, quoi. Les batteries de cette version ayant été logées dans la structure de la voiture, la Mini Cooper SE n'a rien perdu en matière d'habitabilité ou de coffre, et on a envie de dire « encore heureux » ! Ce qui ne change pas non plus, c'est le prix. Bon, une Mini n'a jamais été donnée, et c'est donc toujours le cas de celle-ci. Mais ce qu'il faut retenir, c'est qu'avec un équipement grosso modo similaire, la Cooper SE ne coûte pas beaucoup plus cher qu'une Cooper S essence : 33.100€ pour la première, 32.000 pour la seconde. Mini propose donc une réelle alternative au client, qui pourra plus facilement se laisser tenter de franchir le pas de l'électrique que si la version à batteries était 4.000€ plus chère.

Citadine, et plus si affinité

Si la Mini électrique reste aussi pratique et abordable qu'une autre Mini, c'est parce que le constructeur a fait un choix très clair en matière de batteries : point trop n'en faut. Le modèle embarque en effet un pack d'une capacité utile de 28,9 kWh, autorisant une autonomie de 200 à 235 km selon les normes WLTP. C'est vrai que ça peut sembler peu, surtout si on compare aux 350 km de ses rivales principales (Zoé et e208). En même temps, on parle d'une auto qui a surtout vocation à rouler en ville. C’est donc suffisant pour les navettes quotidiennes.

Par ailleurs, plus de batteries signifierait plus de poids, et c'est encore une raison du choix de Mini. La Cooper SE accuse 1.365 kilos à la pesée, soit à peine 95 de plus qu'une Cooper S essence avec les mêmes options. Avec ses 184 chevaux et ses 270 Nm disponibles immédiatement, elle ne perd donc pratiquement rien en agrément de conduite. Le reste des sensations y est : l'agressivité du train avant, la raideur sportive des suspensions, l'agilité de la Mini… Et le plus beau est que malgré nos périodes de récréation sur la route, nous avons relevé une autonomie de 210 km. Bref, la Cooper SE est une Mini qui se respecte, et qui a fait les bons choix pour y arriver.

 

La Mini Cooper SE en quelques chiffres

Moteur : électrique ; 184ch ; 270Nm.

Transmission : aux roues avant.

Boîte : auto 1 rapport.

L/l/h (mm) : 3.845/1.727/1.432

Poids à vide (kg) : 1.365

Volume du coffre (l) : 211 – 731

Batteries (kWh) : 28,9

0 à 100 km/h (sec.) : 7,2

Vitesse maxi (km/h) : 150

Autonomie (km WLTP) : 200-235

CO2 (g/km) : 0

Prix (€) : 33.100

Mots-clés: Essais auto MINI
Articles à la une

Vidéo


Veuillez accepter les cookies marketing pour voir les vidéos

 Ouvrir les préférences

Inscription à la newsletter

N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter

Je m’inscris