L’Italie saisit des Fiat « étrangères »

il y a 7 mois Laurent Zilli

La tension monterait-elle d’un cran entre Stellantis et le gouvernement Meloni ? Quelques semaines après l’épisode Alfa Romeo, c’est cette fois Fiat qui est directement touchée par la loi sur les produits italiens.

C’est décidément un vrai bras de fer qui oppose Stellantis, propriétaire de Fiat, Lancia et Alfa Romeo (entre autres) et le gouvernement italien de Giorgia Meloni, sur fond de suppressions d’emplois dans les usines du groupe et des yeux doux que fait l’Italie aux constructeurs chinois. Récemment, l’exemple le plus médiatique de cette opposition avait été le changement de nom en dernière minute de l’Alfa Romeo Milano – après sa présentation officielle, en fait – devenu Alfa Romeo Junior. Raison officielle ? Une loi disant que seul un produit fabriqué en Italie peut recevoir un nom imprégné d’italianité. Or, le Milano/Junior est construit en Pologne. Cette fois, c’est LA marque nationale qui est touchée.

Drapeau

On vient d’apprendre que les douanes italiennes avaient en effet saisi un certain nombre de Topolino, la microcar électrique qui n’est autre que la version Fiat de la très populaire Citroën AMI. Les deux modèles proviennent d’une usine de Stellantis au Maroc, et le tort de la Fiat Topolino est d’arborer une toute petite plaquette aux couleurs du drapeau italien. Selon la même loi citée plus haut, c’est inacceptable, et les voitures ont donc été bloquées dans le port de Livourne. Stellantis annonce que les Topolino seront désormais livrées sans drapeau vert-blanc-rouge, mais rien n’empêche les concessionnaires d’en coller un avant la livraison.

Mots-clés: Insolite Fiat

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