Les batteries Tesla volontairement irréparables
Lorsqu’une voiture est impliquée dans une collision, un garage et un expert mandaté par la compagnie d’assurance se mettent d’accord sur le montant des réparations nécessaires. Si ce montant est trop important par rapport à ce que vaut encore la voiture, celle-ci est déclarée perte totale. Et il semblerait que les « cimetières » automobiles voient affluer des voitures électriques pourtant très jeunes, très faiblement kilométrées, et à première vue pas si endommagée que cela. Le problème est que le moindre choc peut compromettre l’intégrité de la batterie, et augmenter le risque d’incendie. Or la batterie représente 40 à 50% du prix de la voiture. La grande majorité des assureurs refuse de prendre en charge leur réparation, et voilà comment une voiture électrique est très (ou trop) facilement déclassée.
Réparabilité nulle
Chez Synetiq, principale usine anglaise de recyclage de batteries, on est par exemple capable de récupérer jusqu’à 95% des cellules d’une batterie. A condition que cette dernière soit conçue pour être réparable, comme c’est le cas notamment chez Ford ou General Motors. Hélas, le N°1 mondial de l’électrique, nous avons nommé Tesla, a opté pour une conception « à réparabilité nulle ». Du coup, la question se pose. Sachant que la construction d’une voiture électrique émet plus de CO2 que celle d’une voiture classique, et que l’électrique ne compense par son utilisation qu’après plusieurs années, quel est l’avantage pour le bilan carbone si l’impossibilité de les réparer implique d’en produire davantage ?
Venez nous dire ce que vous en pensez sur notre page Facebook Auto Trends Magazine.