Lotus réduit de moitié ses prévisions de ventes électriques
Mauvais temps pour Lotus, et pour ses modèles électriques, le SUV Eletre et l’imminente super-berline Emeya. Plus précisément, ces modèles sont nés sous la bannière de Lotus Technology, une branche spécialement créée pour le développement et la production de modèles électriques. Elle est évidemment également dans le giron chinois de Geely, et à la différence de la toujours anglaise branche « voiture de sport » traditionnelle, toutes les activités de Lotus Technologies sont basées en Chine. C’est là que le bât blesse doublement. Premièrement parce que les ventes de voitures électriques sont en perte de vitesse à peu près partout dans le monde, les segments du luxe et du sport n’étant pas épargnés. Mais il y a pire.
Prix doublé
Le plus gros problème de cette spin-off de Lotus, c’est que deux de ses principaux marchés, l’Europe et les Etats-Unis, ont décidé de lourdement surtaxer les véhicules électriques importés de Chine. Et quelles que soient les qualités des véhicules, elles ne suffiront pas à convaincre un client de payer 30 à 100% de plus, quand des modèles concurrents fabriqués en occident sont moins chers. Voilà donc pourquoi Lotus Technologies, qui prévoyait d’écouler quelque 26.000 véhicules en 2024, espère maintenant atteindre 12.000 unités. Et même là, ce n’est pas gagné, puisque le compteur n’a pas atteint 5.000 ventes au premier semestre.