Lotus revoit à son tour son ambition électrique
En 2018, le constructeur anglais (désormais dans le giron chinois de Geely, maison mère de Volvo, Polestar et Smart, entre-autres) dévoilait son plan stratégique, dont la finalité devait être une électrification totale en 2028. Cette semaine, à l’occasion d’une conférence portant sur les résultats trimestriels, le patron de la marque a confirmé que cette ambition n’était plus à l’ordre du jour. « Le client Lotus parcourt en moyenne 30.000 km par an, l’autonomie est donc un sujet crucial. Par ailleurs, la pénétration de l’électrique dans les segments du luxe est faible, parce que ces véhicules sont déjà très puissants. L’apport de l’électricité dans l’expérience de conduite n’est donc pas très marqué ».
Prolongateur
Est-ce à dire que les Lotus vont rester thermiques et légères, comme le veut l’âme de la marque ? Hélas, ce n’est pas ce que semble indiquer Feng Qingfeng, le patron chinois de Lotus. Le futur repose plutôt sur un système « super-hybride » de 900V, dont l’élément central est un moteur thermique faisant principalement office de prolongateur d’autonomie (1.100 km au total). Ce moteur pourrait aussi entrainer directement les roues dans certaines situations, notamment sur autoroute, « où la solution thermique est la plus efficiente », dixit Qingfeng. Bref, la bonne nouvelle pour les amateurs est que les Lotus du futur pourraient bien conserver un moteur thermique, Mais celui-ci étant en complément d’un entrainement électrique et de batteries, mieux vaut ne plus rêver de sportives poids-plume.
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