La Ford Fiesta vit ses derniers jours
Dans quelques jours, ce seront donc 47 ans d’histoire de Ford, et de l’automobile en général, qui prendront fin. La toute première génération de la Fiesta avait en effet été lancée en 1976, et devait être la solution du constructeur à la mémorable crise pétrolière de l’époque. Paradoxalement, c’est au beau milieu d’une autre crise énergétique que Ford met fin à la carrière de la Fiesta, après 8 générations, et quelque 22 millions (!) d’exemplaires produits un peu partout dans le monde.
Double cause
Mais au fait, pourquoi le constructeur a-t-il décidé de « tuer » l’un de ses modèles les plus emblématiques ? La première raison, c’est une fois encore la toute puissance du SUV. Bien que la Fiesta enregistre encore des ventes plus qu’honnêtes, elle génère moins de profit que le Puma, qui est construit sur la même base. Par ailleurs, la Fiesta n’était plus produite qu’à l’usine allemande de Cologne. Or, Ford a le projet de faire de ce site un point stratégique dans la production de voitures électriques. La disparition de la Fiesta va permettre d’achever la transformation de l’usine, en vue du lancement du crossover Explorer EV. À quelques jours de sa fin définitive, saluons donc celle qui aura été une icône de l’automobile, et qui aura vaillamment concurrencé d’autres icônes, comme les Peugeot de la famille 200, les Renault 5 et Clio, l’Opel Corsa ou encore la VW Polo… dont la fin est également proche.