Rimac, le spécialiste de l’hypercar électrique s’intéresse… au diesel
Bien qu’ayant construit sa réputation grâce à des hypercars électriques aux performances stratosphériques, le jeune entrepreneur Mate Rimac a toujours expliqué s’intéresser à l’électricité par passion pour la technologie, nullement par dogmatisme écologique. Et il le prouve une fois encore dans une interview accordée à Autocar, dans laquelle il parle d’une startup qui étudie les nanotubes. Plus précisément, ils suivent une piste dans laquelle l’énergie électrique serait libérée en « hyper-chauffant » des carburants liquides, comme le LPG, le diesel, ou l’hydrogène.
Adieu, batteries
D’après Rimac, les premiers tests à petite échelle livrent des résultats intéressants, avec un rendement énergétique de l’ordre de 80%. Inconvénient : la technologie n’est pas exempte d’émissions, puisqu’elle dégage entre autres du CO2, mais en bien plus faible quantité qu’un moteur à combustion. Avantage : elle permet de remplacer de lourdes batteries par un réservoir de liquide, ce qui est particulièrement crucial dans le monde de la voiture de sport. Et surtout, on obtiendrait une voiture électrique, dont on fait le plein en quelques minutes. Sans préciser quand la technologie pourrait être commercialement viable, Mate Rimac pense que ce programme pourrait avoir « d’importantes implications » pour toute l’industrie automobile.