Saab en passe d’avoir une descendance ?
L’histoire de Saab n’a pas été un long fleuve tranquille. Propriété de General Motors durant 20 ans (1989-2009), la société suédoise fut finalement vendue à Spyker Cars et son mégalomane patron Viktor Muller en janvier 2010. La société néerlandaise, qui produisait alors bon an mal an une quinzaine de voitures entièrement à la main n’a évidemment pas les reins assez solides ni le savoir-faire suffisant pour assurer la pérennité de Saab, qui sera finalement liquidée fin 2011.
Très vite, des repreneurs se présentent. Et c’est finalement un consortium sino-japonais qui l’emporte, conduisant à la création de National Electric Vehicle Sweden (NEVS). Ce dernier relance rapidement la production de quelques 9-3 électrifiées à l’usine historique de Trollhättan. Mais en 2016, les nouveaux propriétaires sont contraints d’abandonner le nom Saab, pour ne conserver sa propre appellation NEVS.
Si l’entreprise n’est pas au beau fixe, elle existe toujours. Et a présenté l’Emily GT en début d’année. Une berline dont le style rappelle les modèles du constructeur suédois, conçue avec le concours de Christian Von Koenigsegg, fondateur de le marque suédoise de voitures de sport éponyme. Elle est dotée de quatre moteurs fournissant une transmission intégrale, et délivrant 480 ch.
NEVS n’ayant pas les ressources financières d’assurer le développement final et la production de la berline, une lettre d’intention a été signée avec un repreneur, qui s’en chargerait et maintiendrait la production en Suède. Le nom de l’acquéreur reste pour l’heure inconnu, l’accord devant être finalisé en août. Mais voilà en tout cas qui relance l’espoir de voir Saab renaitre de ses cendres ou, du moins, son esprit…