Voici la toute nouvelle BMW Série 5, et sa version électrique i5
Quelques semaines seulement après la Mercedes Classe E, c’est donc l’autre best-seller de la catégorie des berlines routières qui fait peau neuve. Plus originale que sa concurrente, moins dans la continuité de sa lignée, la bavaroise adopte à son tour les grands naseaux à l’avant, avec une grille cerclée de chrome pour les modèles à moteur conventionnel ; représentée par un insert noir lisse à liseré sur l’électrique. En option, elle peut être éclairée dans les deux cas. Heureusement toutefois, cette calandre n’atteint pas la démesure des SUV iX et berline i7, ce qui reste nettement plus digeste visuellement. De ces deux-là, elle inspire toutefois ses traits, avec des surfaces lisses, des galbes moins marqués et un traitement visuel qui l’étire vers l’arrière. Là, les feux « en L couché » s’affinent et se font plus stylisés que jamais, presque horizontaux.
Révolution technologique
L’habitacle opère quant à lui une véritable révolution technologique en faisant la part belle aux écrans : 12,3 pouces pour le conducteur, 14,9 pour l’infodivertissement, le tout rassemblé sous un même ensemble. Les commandes physiques sont donc réduites au minimum. Le conducteur pourra également disposer d’un afficheur tête-haute 3D dans le pare-brise, moyennant rallonge financière, cela va sans dire. Pour la première fois, la Série 5 propose un intérieur Vegan de série, et les passagers arrière disposeront d’un peu plus d’espace aux jambes grâce aux deux centimètres gagnés en longueur sur l’empattement.
Le choix électrique
Ce gain de longueur a permis de caser une généreuse batterie dans le sous-plancher : 81,2 kWh. Celle-ci procure des autonomies intéressantes aux deux variantes électriques : 455 à 516 km pour la M60, et jusqu’à 582 km pour l’eDrive 40. La première est résolument orientée vers la sportivité, avec ses quatre roues motrices et ses deux moteurs qui délivrent 601 chevaux. De quoi passer de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes !
La deuxième est plutôt destinée aux longs trajets, avec un unique moteur de 340 chevaux tout de même. Une troisième version à transmission intégrale est déjà annoncée pour l’année prochaine. Toutes pourront accepter des puissances de charge jusqu’à 205 kW sur une borne adaptée. Charger de 10 à 80% ne prendra alors que 30 minutes.
Hybride ou… diesel !
BMW n’abandonne toutefois pas ses motorisations thermiques pour autant. Mais leur offre est pour le moins réduite. En Europe, seul le quatre cylindres essence de 208 ch de la 520i sera proposé, aux côtés de la 520d, diesel donc, de 197 chevaux, disponible en deux ou quatre roues motrices. Les autres moteurs quatre et six cylindres seront malheureusement réservés aux marchés extra-européens. En 2024 arriveront également « un nouveau moteur diesel six-cylindres » et deux variantes hybrides rechargeables. Mais pour ces dernières, il sera malheureusement trop tard pour les rendre attractives en Belgique, les avantages fiscaux pour professionnels – qui représentent la majorité de la clientèle du segment - sur ce type de motorisation ayant été réduits entretemps (à partir du 1er juillet 2023).