Volkswagen Amarok, le Ranger allemand
L’Amarok est donc le second fruit du partenariat entre Ford et Volkswagen sur le segment des véhicules utilitaires, après le Caddy devenu Tourneo Connect en arborant un ovale bleu sur la calandre. Si ce dernier ne peut cacher sa filiation avec l’Allemand, les pick-up parviennent à se différencier nettement plus. Ainsi, la face avant est typiquement Volkswagen, moins massive que celle du Ford. À l’arrière, l’Amarok se paye même le luxe d’arborer ses propres feux – là encore affinés – et sa propre ridelle emboutie du nom du modèle. Avec 5,35 m de longueur, le nouvel Amarok est aussi près de 10 cm plus long que celui qu’il remplace.
L’habitacle est moins distinctif, même si le volant exclusif rappellera au conducteur qu’il est bien à bord d’une Volkswagen. Au centre, un écran de 10 ou 12 pouces (selon les finitions) placé verticalement fait office de console centrale, doublé heureusement de quelques raccourcis pour accéder en direct aux menus désirés. L’instrumentation digitale est fournie de série, affichée sur un tableau de bord de 10 ou 12 pouces, et peut être paramétrée selon l’usage du véhicule pour fournir notamment des informations utiles en tout-terrain.
Technique commune
Derrière ses traits différents, l’Amarok reprend les solutions techniques du Ranger. En témoigne la nouvelle transmission DSG à 10 rapports, ou encore son moteur essence 2.3l de 302 ch, qui ne sera malheureusement pas distribué chez nous. Pour l’Europe, ce sont les moteurs 2.0 TDI (150, 170 et 204 ch) et le 3.0 TDI de 240 ch qui seront proposés, d’office associés à la transmission intégrale 4Motion. Il sera également doté de tous les systèmes d’assistance à la conduite nécessaire à s’en tirer hors du bitume, comme une gamme de vitesses courtes pour le franchissement, un assistant de descente et un blocage de différentiel.
Cette seconde génération de Volkswagen Amarok sera commercialisée en toute fin d’année.