Volkswagen va également développer deux nouvelles électriques sur une plateforme chinoise

il y a 1 an | Nicolas Morlet

Nous apprenions il y a quelques jours qu’Audi allait s’appuyer sur un partenaire chinois pour développer ses futurs modèles électriques. Volkswagen en fera de même, en adoptant la plateforme de précédente génération de Xpeng.

La marche forcée vers la voiture électrique continue de mettre à mal les constructeurs européens. Le rapport de force entre constructeurs occidentaux et chinois est en train de s’inverser. Jusqu’à récemment dominateurs et à la pointe technologiquement, les constructeurs historiques devaient s’associer à une entreprise chinoise pour avoir accès au plus grand marché automobile mondial, « offrant » ainsi leur technologie. Mais l’élève a dépassé le maitre, et désormais, ce sont les Européens qui frappent de plus en plus souvent aux portes chinoises pour ne pas rater le train de l’électrification.

Le fait que cela concerne aujourd’hui le groupe Volkswagen est tout un symbole, tant il représente la force de l’automobile européenne, lui qui fut le plus grand groupe automobile mondial il n’y a pas si longtemps. Mais ses électriques ont coûté cher à développer et peinent à se vendre, raison pour laquelle le constructeur a choisi de faire appel à une technologie extérieure.

Ancienne plateforme

Volkswagen proposera donc rapidement, dès 2026, deux nouveaux SUV moyens pour développer son offre. Les deux seront construits sur la plateforme « Edward » de Xpeng ; la même que celle utilisée par les Xpeng P7 et G9 depuis 2020. Une plateforme déjà en passe d’être remplacée, puisque les prochains modèles du constructeur chinois reposeront sur la toute nouvelle base (SEPA) dévoilée à Shanghai en avril dernier.

De Chine, pour la Chine

Cet accord résonne comme une tentative de résilience de Volkswagen sur le premier marché mondial qu’il dominait autrefois de la tête et des épaules, et où il est aujourd’hui en perte de vitesse. Sur le premier semestre, le groupe a dû céder sa première place à BYD, mais écoule toujours environ 40% de ses volumes mondiaux en Chine. C’est dire l’importance de réagir rapidement.

C’est donc ce que fera la marque en développant « une offre de produits adaptée aux clients chinois, de la Chine pour la Chine » a déclaré Oliver Blume, PDG de Volkswagen. « Nous voulons combler les lacunes de notre gamme de produits. Pour ce faire, nous sélectionnerons nos meilleures technologies et les combinerons avec les bonnes plateformes ». Ces nouveaux modèles ne devraient donc pas être vendus chez nous.

 

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