Les voitures électriques couteraient jusqu’à deux fois plus cher à réparer
La célèbre enseigne de location de voitures Hertz était l’une des premières sur la balle de la voiture électrique. Depuis 2020, l’entreprise propose des voitures électriques à ses clients. Elle avait annoncé en 2021 la commande de 100.000 Tesla pour ses flottes, une commande record pour le constructeur chiffrée à 4,2 milliards de dollars. L’année suivante, ce fut au tour de Polestar, à qui l’entreprise américaine commandait 65.000 voitures de plus sur 5 ans. L’objectif était alors de remplacer à terme la flotte de véhicules thermiques par des électriques. C’est dire si la société américaine avait de grandes ambitions en la matière !
Deux fois plus chères à réparer
Depuis, les Tesla comme les Polestar fournies par Hertz sillonnent les routes, et reviennent parfois avec des petits et gros bobos. Et là, le loueur déchante : les coûts de réparation seraient faramineux en cas de dégât. « Les réparations des collisions et des dommages subis par un véhicule électrique sont souvent deux fois plus élevées que celles d'un véhicule à moteur à combustion comparable » se désole Stephen Scherr, directeur général de Hertz. A tel point que l’entreprise aurait décidé de freiner ses achats en la matière, sans préciser si cela remettait en cause les précédents accords déjà conclus. Mr Scherr a annoncé « s’adapter en conséquence » avec une évolution de son offre électrique « moins rapide que prévu », tout en se voulant positif pour l’avenir : « Nous serons plus forts d'avoir commencé le voyage quand nous l'avons fait ».