Une Citroën AMI, version grand luxe

il y a 1 an | Laurent Zilli

Rappelez-vous cette pub télé de 1993. A son fils qui rêvait d’une petite voiture française avec un losange, un émir du pétrole répondait : « Pas assez cher, mon fils ». Un père monégasque a trouvé une autre approche.

Le succès de la Citroën AMI est une surprise pour tout le monde, y compris pour Citroën. Le constructeur n’avait semble-t-il pas anticipé qu’en plus d’une clientèle adulte, sa microcar électrique, que l’on peut conduire dès 16 ans, serait la coqueluche des jeunes dont les parents auraient les moyens de leur offrir une AMI plutôt qu’un scooter. C’est vrai chez nous, et c’est vrai ailleurs. Y compris à Monaco. Mais un père de la principauté a du juger qu’à même pas 9.000€, la Citroën n’était pas assez chère pour son fils. Solution ? Demander à un carrossier milanais de la rhabiller.

Castagna

Le papa a donc envoyé l’AMI chez Castagna, un carrossier qui réalise notamment d’incroyables (et très exclusives) transformations de Fiat 500 ou de Mini. Et voici comment la petite française est revenue de son séjour en Italie. Alors que Citroën ne la propose qu’en bleu (ou kaki pour l’AMI Buggy), Castagna a habillé la voiture de noir mat, paré d’inserts noir brillant. Bien sûr, les jantes n’ont plus rien de basique. A l’intérieur, on trouve une épaisse moquette, et à peu près toutes les surfaces sont revêtues de cuir et d’Alcantara. Enfin, les coussins symboliques des sièges de l’AMI normale sont remplacés par de vrais coussins au rembourrage confortable. Pour info, cette voiture unique commandée par un riche client a manifestement ouvert un marché pour Castagna, qui commercialiserait désormais les différents éléments décrits ici, pour des prix allant de 600 à « plusieurs milliers » d’euros.

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